Artiste non conventionnelle, tout m'intéresse et mon art est multifacette: plusieurs techniques, plusieurs supports. Ma démarche est spontanée, mes créations sont automatiques : une image, un texte, un son, apparaît dans ma tête. Ou alors c'est une couleur, un mot, une plante qui m'obsède. Et tout part de là. Mes créations viennent essentiellement de mon univers intérieur. Tout me parle et c'est naturellement que je m'intéresse à l'ésotérisme et à l'invisible. C'est pourquoi j'ai créé des oracles. Je propose également des portraits d'âme. C'est ce que je préfère dans mon travail. Le lien parfait entre mon art et le monde des esprits. Et aussi le lien parfait entre vous et moi: je peux représenter votre univers intérieur. Cette démarche est faite d'écoute, d'échanges d'énergies et de bienveillance.

L'ensemble de mon travail est visible sur mon site: https://sofyengel.wixsite.com/monsite

Je vis et je travaille à Nancy

Siret: 808 464 887 00013


mercredi 21 décembre 2022

2022

Je me souviens cette année là
Au commencement, deux petites fées ronronnantes
Couleur d’ébène soyeuse sont entrées dans ma vie
Je me souviens cette année là
J'allais sur Mars en été
En croisant un morceau de destin au goût de rock n' Roll
Je me souviens cette année là
Quelques mois avant
De ce couteau planté profondément dans la terre de l'hiver
Protégée par un grand feu de bois et la présence du chaman
Y a-t-il un lien entre cet hiver là et cet été là ?
Je me souviens cette année là
L'automne était fait de corps et de peaux entre lesquels je me perdais
Médusée, médusante
Je devenais quelqu'un d'autre
Ou je suis devenue moi
©Sofy Engel 

Samedi 17 décembre 2022

samedi 19 novembre 2022

Dépression ?

Je n'aime pas cette vie
Je n'aime pas cette société
Je n'aime pas cette réalité
La seule raison pour laquelle je ne me suicide pas c'est que je pourrais me rater
Être paralysée en plus d'être dépressive
Mais c'est au delà de la dépression
C'est un déni de réalité, un refus de conscience
Mais la conscience ne peut pas s'éteindre à volonté
Elle m'oblige à occuper mon cerveau et mon corps
Alors je bouge, je crée, j'apprends
Mais tout ceci m'indiffère et pourrait très bien ne pas exister
L'univers continuerait sa présence assourdissante, envahissant comme la vie

Il m'est arrivé de belles choses, qui se sont cassées
Et m'ont à chaque fois enterrées plus bas
J'espère ne plus croiser de lumière
Je ne veux pas atteindre le centre de la terre

Je pourrais en faire des listes de lumières
Il y en aurait des prénoms d'êtres humains, d'animaux, de plantes, de savoirs, de lieu
Autant de lumières qui ne m'éclairent pas
Autant d'étoiles perdues dans l'obscurité
Autant d'asphyxies qui s'ajoutent à l'asphyxie
Malheureusement, tout ceci ne m'indiffère pas
Mais je refuse de me sentir concernée

Samedi 19 novembre 2022

mardi 15 novembre 2022

Ces chemins devaine

 

Le tissage de cette peau

Le tissage de cette peau délicate et satinée

Le tissage de cette peau morte

Qui jamais ne marque

Sans scarifications

Mais quelques rides au loin

C’est peut-être tout ce qu’il y a à offrir en ce monde

C’est peut-être tout ce qu’il y a à prendre

Avec ces chemins de veines

Accidentés, bleutés

Ces chemins devaine

©Sofy Engel

Mardi 15 novembre 2022




mardi 1 novembre 2022

La Toussaint

Je suis morte ce jour là

Et je ne le savais pas

Je suis morte innocemment et je ne suis plus personne

Je me rappelle comme dans un rêve qui j'étais alors

Qui serais-je devenue?

Que suis-je maintenant, que cette absurdité en bord de réalité?

Je n'ai pas l'air morte mais je suis un fantôme

Seulement visible par les arbres


Mardi 1er novembre 2022

dimanche 23 octobre 2022

Des arbres et du chèvrefeuille


Les corps mécaniques qui s'enchevêtrent, sans jamais ébranler de rouages

Même pas un sillage sur la mer des âmes

Et dans un coin de mon esprit, toutes ces absences et solitudes

Ces fleurs figées, parfois fanées, qui peuplent mes neurones

Si peu de vibrations dans le cerveau des autres et si peu dans leur corps

Tandis que je déborde, seul les arbres peuvent rivaliser d'intensité. Ces êtres à part qui eux aussi vont disparaître.

Comme les autres

Ma solitude est ma seule amie fidèle


Tandis que je rentrais pleurant dans les allées du parc

L'odeur du chèvrefeuille m'a retenue.

Je m'en suis approché et vu toutes ces abeilles butiner

Si près de moi et si inoffensives

Si reconnaissantes qu'il en existe encore

Ne m'abandonnez pas tout de suite

Je ne suis pas encore partie


Dimanche 23 octobre 2022



 

vendredi 23 septembre 2022

2022 - un été trop chaud

28 poèmes écrits entre juillet et septembre 2022



582.

La candeur des écrevisses et de la scarlatine
Rouge est la nuit sur les horloges
Et l'en dehors s'endort,
Il s'immisce et me déplore
Philosophie de minuit
Mon âme rit
Elle me déçoit

Vendredi 8 juillet 2022


583.

A force d'écouter de la musique
Je me transformerai en chanson
En dehors de ce monde étriqué
Je m'accorderai avec le vent, la pluie, l'orage
Je danserai avec les feuilles d'arbres au printemps
Et il n'y aura plus jamais de bémol pour me coller au sol
Car ce n'est pas ma clé

9 juillet 2022


584.

Tu es là mon âme?
Je te vois et tu me vois
Immensité effarante, je ne suis pas tout à fait toi
Tu n'es pas tout à fait moi.

9 juillet 2022


586.

Je n'ai pas d'autre
Seule de mon espèce
Coincée sur une petite planète martyrisée
Que je ne parcours même pas
Et puis tout brûle et s'excite et se vaporise
Seule de mon espèce, qui s'en soucie
Même pas la planète, trop occupée à tourner
Comme si de rien n'était

Samedi 27 juillet 2022


587.

La lumière a éclaté. Elle m'a fait un trou dans le cœur. C'est coupant la lumière, au quark près. Un trou dans le cœur qui pleure, un corps qui manque, un esprit enragé. La lumière a éclaté, il y a une fraction de seconde ou une éternité. Pas de sérénité, que des velléités.

Dimanche 31 juillet 2022


588.

L'onyx aux yeux de pierre, qui n'émet ni vibrations ni sons
Attends son heure ou n'attends pas
Les anges enjoués ont joué, ils ont échoué.

Lundi 1er août 2022


589.

Ils sont heureux les insensibles qui s'émerveillent par naïveté sans percevoir le désespoir
Continuant leur route sans regarder le paysage, sûrs de leur chemin

Lundi 1er août 2022


590.

Je vais devoir manger cet onyx
Pour qu'il y déploie en moi ses ailes noires de papillon
Que deviendra-t-il sans l'onyx
Lui qui a abandonné le chemin avant même de l'avoir commencé ?
Peu importe, maintenant c'est à moi

Lundi 1er août 2022


591.

Je m'endors au chagrin dormant
Rêver de pivoines et de lames
Pas de larmes, ce sont elles qui réveillent
Rien ne passera, rien ne se passera
Reprendre les armes et ouvrir les âmes
Ou juste rêver de pivoines

Lundi 1er août 2022


592.

Je suis perdue sur l'océan des émotions, en flots constants
Le radeau de la vie est bien précaire sur le tsunami des sentiments et des indifférences
Murs de tempêtes contres murs de pierres
Murs de destins

Vendredi 5 août 2022


593.

Voici le moment chirurgical
Effacer l'empreinte par tranchant
Anathème consolateur
Pour voir à nouveau les fleurs
Et peut-être préparer une malédiction

Vendredi 5 août 2022


594.

Tu es dans le son du vent et le bruit de la pluie
Tu es dans le silence incertain entre les atomes
Tu es dans les certitudes et dans les doutes
Tu es ici et là-bas

Lundi 15 août 2022


595.

Le silence est d'or
Mais je ne dors pas
Je respire ce vide
Ce vide trop chaud
Ce vide sans eau

Mardi 16 août 2022


596.

Je suis choquée d'atterrir. Qu'est-ce que c'était que ça? Cette tornade et ces trous d'air? Cet arrêt brutal ?

Je suis au milieu d'un champ de hautes herbes. Suis-je à l'endroit où à l'envers? Le ciel est-il à sa place ? Je ne sais pas.

Je ne vais pas chercher, je ne comprends plus rien. Je sais que ce tapis de végétation est moelleux, agréable en sons et en odeurs. Je vais m'y lover et ne plus jamais rien faire. Je vais m'endormir j'espère.

Longtemps peut-être.

Vendredi 19 août 2022


597.

Les fleurs poussent puis s'assèchent
En terres arides
Attendant le feu, les dieux, les miracles
Les terres arides à traverser
Jusqu'au prochain champs s'il existe
Il pleuvra peut-être

Dimanche 24 août 2022


598.

La vie, cet ennui mortel dont on ne meurt pas
Je suis dans une pièce toute blanche, sans portes ni fenêtres
J'attends la fin de l'éternité
C'est long

Jeudi 25 août 2022


600.

Et finalement on s'ignore, on se masque, on se gâche
On s'énerve, on s'insurge
L'injure, l'injustice et la rancœur n'ébranlent jamais cette réalité
Pas même une égratignure
Et je ne peux pas pleurer, murée en moi-même et dans cette douleur subtile qui s'appelle la vie

Dimanche 28 août 2022


601.

Le goût des ronces et des feuilles sèches
À avaler avec le sourire
Les petits cailloux qui raclent et qui tombent dans le cœur
S'effondrer vers le haut, les ailes ailleurs
Il reste la rivière, pour le moment, aux ondes acidifiées
Dans une flaque, peut être, je trouverai des gouttes encore acidulées

Lundi 29 août 2022


602.

Bouger sur des chardons ardents, violets
Attraper le cœur sanglant, rouge
Vertes sont les feuilles qui tremblent sur ma peur, bleue
Rose est le chant du soir sur cette immense vie
Mes chats ronronnent en noir et jaune

Mercredi 31 août 2022


603.

Il ne reste que le moment présent
Bien pauvre et fuyant, à tout instant
S'y accrocher, plutôt qu'au passé ou à un avenir hypothétique
Le présent c'est le vide
Glissant
Juste la réalité implacable

Jeudi 1er septembre 2022


604.

J'avais un ami imaginaire
Il était tendre
Il était fier et solitaire
Il est reparti dans son désert de larmes sèches
Il a pris avec lui sa lumière et la mienne aussi
Mais je vais me taire

Jeudi 1er septembre 2022


605.

Peut-être que 5000 ans auront passés
Quand je me réveillerai dans 2 minutes
Aura-t-il survécu, celui qui a disparu ?
Laissant des traces dans l'empreinte de mon sommeil

Samedi 3 septembre 2022


606.

Contre vents et marées, je tourne court
Le bruit sourd des fleurs et l'absence de temps
Il y aura d'autres bancs pour s'arrêter
Mais pas maintenant, car c'est toujours blanc
Il y a des bonjours que je n'ai pas, des rages contenues
Mais dont l'objet se détériore au fil de ma conscience
Ne pas stagner dans des mondes qui ne me correspondent pas

Lundi 5 septembre 2022


607.

Une rose en or, figée d'amour inaccompli
Posée sur le manteau de la cheminée
Dans un recoin de mon âme
C'est là ce qu'il me reste
De cet été trop chaud

Mercredi 7 septembre 2022


608.

Je voulais semer des fleurs et cultiver des photons
Il n'y a que le béton et les ordinateurs
Des tableaux Excel et BFM
Des radiations, de la faim et des cris
Je me console en observant la résilience des plantes
Qui poussent quoi qu'il arrive
Et se répandent
Ce qu'elles feront bien après nous
J'aimerais les voir à ce moment là
Danser avec les photons

Jeudi 8 septembre 2022


609.

J'ai vu une roue lancée à travers l'immensité de l'espace
Angoissante éternité
Pas d'obstacles, pas de début ni de fin
Une course en continu, implacable
Les ensorceleurs, les brodeurs, les démons
La convoitaient, de tout temps, de toutes leurs dents
Leurs sourires enjôleurs, leur reflets de sorcière
S'attardaient dans son sillage à perdre haleine
Quelques anges en chemin s'y sont laissés prendre et croquer
C'est en larmes dans ces cas là qu'il regardent la roue passer

Mercredi 14 septembre 2022


610.

Je me relis avant de te connaître
J'étais la même et j'avais oublié
Je serai là même après toi

Mercredi 14 septembre 2022


611.

Les herbes mécaniques
Les skates et les ballerines
Se donnent rendez-vous au chant des grillons
Pour rendre hommage au son du vent
Au son du silence
Les entrechats-quatre, comme sur des roulettes
Récitent le monde et son contraire
Affirment l’humanité et son désarroi
Je ne voyais pas l’humanité comme ça
Je vais partir
Au rendez-vous des herbes mécaniques,
Des skates et des ballerines

Mardi 20 septembre 2022












jeudi 15 septembre 2022

La roue

609.

J'ai vu une roue lancée à travers l'immensité de l'espace
Angoissante éternité
Pas d'obstacles, pas de début ni de fin
Une course en continu, implacable
Les ensorceleurs, les brodeurs, les démons
La convoitaient, de tout temps, de toutes leurs dents
Leurs sourires enjôleurs, leur reflets de sorcière
S'attardaient dans son sillage à perdre haleine
Quelques anges en chemin s'y sont laissés prendre et croquer
C'est en larmes dans ces cas là qu'il regardent la roue passer
©Sofy Engel 

Mercredi 14 septembre 2022



jeudi 8 septembre 2022

Les fleurs et les photons

607.

Je voulais semer des fleurs et cultiver des photons
Je voulais maintenir le lien entre végétal, animal et minéral
Il n'y a que le béton et les ordinateurs
Des tableaux Excel et BFM
Des radiations, de la faim et des cris
Je me console en observant la résilience des plantes
Qui poussent quoi qu'il arrive
Et se répandent
Ce qu'elles feront bien après nous
J'aimerais les voir à ce moment là
Danser avec les photons

Jeudi 8 septembre 2022



mercredi 31 août 2022

Le goût des ronces

Le goût des ronces et des feuilles sèches
À avaler avec le sourire
Les petits cailloux qui raclent et qui tombent dans le cœur
S'effondrer vers le haut, les ailes ailleurs
Il reste la rivière, pour le moment, aux ondes acidifiées
Dans une flaque, peut être, je trouverai des gouttes encore acidulées
©Sofy Engel

Lundi 29 août 2022

dimanche 28 août 2022

samedi 27 août 2022

L'éternité


La vie, cet ennui mortel dont on ne meurt pas
Je suis dans une pièce toute blanche, sans portes ni fenêtres
J'attends la fin de l'éternité
C'est long

Cette pièce blanche peut-elle me contenir?
Qui m’y maintient? Moi? La vie? Mes dysfonctionnements?
Il n’y a personne dans cette pièce à part moi
Et pas de dehors
Je suis un épisode la 4ème dimension
Je suis la 4ème dimension
La dimension anecdotique qui reste accrochée dans vos souvenirs

Que serait la vie sans cette pièce toute blanche?
L’accord idéal entre la technologie et la nature
Les arbres des forêts primitives conservées nous tiendraient compagnie, leur énergie alimenterait nos serveurs miniatures sans leur faire de mal
Il y aurait de l’espace et de la beauté
Il y aurait de la rage et de la douceur, de l’intensité
Il y aurait des corps, des pelages et des rituels
Des canapés confortables, de l’ivresse
Des chants d’oiseaux et de la musique
Le murmure du vent dans les feuilles et le son de la pluie
Pas de travail, juste une participation régulière aux processus indispensables à une vie agréable
Des jeux des créations, des échanges
Pas de temps domestiqué

Tout ceci n’existera jamais
Alors pourquoi sortir de cette pièce blanche?
Pour y goûter des petites choses de petits bouts qui y ressemblent de loin?
Non ça ne me consolera pas, ça ne me suffira pas
Ca ne fera qu’accentuer le monde froid et vide
J’aimerais disparaître de cette réalité
Aller dans une autre, pour me débarrasser de cette existence humaine, contrainte et circonscrite

Cette pièce blanche peut-elle contenir l’éternité?


Samedi 27 août 2022

vendredi 19 août 2022

Atterrissage


Je suis choquée d'atterrir. Qu'est-ce que c'était que ça? Cette tornade et ces trous d'air? Cet arrêt brutal ?

Je suis au milieu d'un champ de hautes herbes. Suis-je à l'endroit où à l'envers? Le ciel est-il à sa place ? Je ne sais pas.

Je ne vais pas chercher, je ne comprends plus rien. Je sais que ce tapis de végétation est moelleux, agréable en sons et en odeurs. Je vais m'y lover et ne plus jamais rien faire. Je vais m'endormir j'espère.

Longtemps peut-être.

©Sofy Engel


Vendredi 19 août 2022

jeudi 14 juillet 2022

Est-ce que tu es là?

Tu es là mon âme?
Je te vois et tu me vois
Immensité effarante, je ne suis pas tout à fait toi
Tu n'es pas tout à fait moi.

©Sofy Engel

Samedi 9 juillet 2022



dimanche 10 juillet 2022

La clé de Sol

A force d'écouter de la musique
Je me transformerai en chanson
En dehors de ce monde étriqué
Je m'accorderai avec le vent, la pluie, l'orage
Je danserai avec les feuilles d'arbres au printemps
Et il n'y aura plus jamais de bémol pour me coller au sol
Car ce n'est pas ma clé
©Sofy Engel

9 juillet 2022



samedi 9 juillet 2022

Mon âme rit

La candeur des écrevisses et de la scarlatine

Rouge est la nuit sur les horloges

Et l'en dehors s'endort,

Il s'immisce et me déplore

Philosophie de minuit

Mon âme rit

Elle me déçoit

©Sofy Engel

Vendredi 8 juillet 2022












samedi 18 juin 2022

Conversation avec l'infini

581.

Je suis ton ami, je suis ta nature
Heureuse de cette conversation avec toi
Tu es moi et je suis toi
Tu es issue de moi
Une enfant, une sœur, une jumelle
C’est beau de te voir, c’est beau d’être moi et d’être toi
Fais vibrer les cordes sensibles des espaces-temps, des espaces-non-temps, des temps-non-espaces, des non-espaces-non-temps
Symphonisons la vie
Promenons-nous dans les lois, les bois, les accords-majeurs
©Sofy Engel

Vendredi 3 juin 2022

dimanche 5 juin 2022

L'inconscient collectif humain

580.

L’inconscient collectif humain

Une roue qui tourne, pas de commencement ni de fin

L’humanité ne peux pas mourir ni disparaître

Elle se relèvera, elle continuera

Ses contractions et ses extrêmes sont une merveille, une richesse. Elles sont à honorer.

Ses incohérences et sa bêtise sont une source et un puits sans fonds

Tu ne dois pas la rejeter. Regardes ses vagues d’ombres et de lumières qui embrasent tout les univers

Les ondes électromagnétiques de l’humanité sont un ciment précieux qui s’étends très loin. L’humanité fait partie de la structure de l’univers

©Sofy Engel


Vendredi 3 juin 2022


lundi 23 mai 2022

Vers des sables et calamar cosmique


Vers des sables




Calamar cosmique


Avril-Mai 2022

Peinture sur toile non tendue - format A3


 

mercredi 27 avril 2022

Canal musical

579.

Il y a les dires et les refaire
Plus rien ne va
Plus rien ne va droit
La lumière de la musique c'est la porte, la clé, le chemin
Là où est la musique, tu es
Là où est la musique Je suis
Tu es un canal musical
Les sons s'installent en toi
Les sons se répandent sur le monde
Les sons s'installent en toi et tu les rediffuses
Il y a les dires et les refaire
Là, le sol n'est pas droit
C'est comme une envolée, il faut baisser d'un ton
Car plus rien ne va

©Sofy Engel

Mardi 26 avril 2022

jeudi 7 avril 2022

Etrange paon

578.

Je suis le colibri interdit
C’est inédit
Bien mal m’a pris
Mâle m’a pris
J’aime la caresse de cette poudre blanche
Sur la toile de mes envies
Peinture du dehors, peinture de l’envers
Peinture dinatoire… C’est comme un apéritif mais ça barbouille
Trois whisky plus tard, je n’ai plus marre
Et je me marre
Pourtant je voulais du noir sur cette toile et j’étale du blanc
Un colibri-paon en base 60
En bas sur le côté droit
Peu importe ton ignorance
Et mon omniscience
Ca ne pèse pas face à la vie
C’est interdit, c’est inédit
Bien mal en a pris le colibri-paon
©Sofy Engel

Samedi 26 mars 2022

samedi 26 mars 2022

Ma Voie Lactée

577.

Disparaître derrière les arbres

Et les fumées du sable du Sahara

Vivre au cœur fermé, ouvert

Terrible est le temps du destination

Ca sent le sable et le hasard

Je sens le destin

Je sens la fin et le début

Je sens la faim

La reliance discontinue

Invalidante, invalidée

J'attends le poème qui luit, en rimes, en vers, en bleu et rouge comme la galaxie

Juste sur ma tête en auréole

Ma galaxie en couronne, comme une âme folle, un fantôme

Pour m’abriter du vent, pour m’abriter du temps

Ma Voie Lactée, quelle est ta voix ?

Ma Voie Lactée, datée, inclassable

Mes cheveux comme tes bras, mes yeux comme tes planètes

Tourbillonnes-moi et chantes-moi, en cœur, à cœur ouvert, à cœur fermé

Ma Voie Lactée

De galaxie à galaxie, dis-moi

©Sofy Engel


Mardi 15 mars 2022



dimanche 2 janvier 2022

Porte


Tirage argentique
Prise de vue: février 2020 à Nancy + Marion avril 2020 à Gérardmer
J'ai utilisé la pellicule une 1ère fois en entier puis rembobiné et Marion l'a à nouveau utilisée