Les corps mécaniques qui s'enchevêtrent, sans jamais ébranler de rouages
Même pas un sillage sur la mer des âmes
Et dans un coin de mon esprit, toutes ces absences et solitudes
Ces fleurs figées, parfois fanées, qui peuplent mes neurones
Si peu de vibrations dans le cerveau des autres et si peu dans leur corps
Tandis que je déborde, seul les arbres peuvent rivaliser d'intensité. Ces êtres à part qui eux aussi vont disparaître.
Comme les autres
Ma solitude est ma seule amie fidèle
Tandis que je rentrais pleurant dans les allées du parc
L'odeur du chèvrefeuille m'a retenue.
Je m'en suis approché et vu toutes ces abeilles butiner
Si près de moi et si inoffensives
Si reconnaissantes qu'il en existe encore
Ne m'abandonnez pas tout de suite
Je ne suis pas encore partie
Dimanche 23 octobre 2022
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