Pour tisser le monde il faut un peu d’eau de vie, un peu de soupe au lait et quelques grains de riz. Passez au tamis du ciel. Bien remuer pour éviter les nuages. Ajoutez un dé à coudre d’ironie et un soupçon de malice. Ajustez selon les goûts avec un peu de bonne fortune ou de malédictions. Faites filer le tout pour en extraire la soie du voile du temps. Couvrez-vous en durant quelques décennies puis laissez le flotter loin de vous. Quelques-uns au détour des arabesques reprendront la recette à leur compte et y ajouteront peut-être leur symphonie personnelle.
© Sofy Engel
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