Le baiser du condor de feu

Cet oiseau est venu me visiter pendant que j'écoutais de la musique. La réalité ne permet pas de traduire entièrement la puissance des couleurs et de la luminosité que j'ai perçu.

Dessin sur papier, 62x47 cm

jeudi 19 juillet 2018

Le cormoran

Je repensais à cette journée durant laquelle j'avais observé et photographié des cormorans. J'adore les contempler pendant qu'ils sèchent leurs grandes ailes. J'aime aussi ce mot, cormoran, poétique et propice aux jeux de sons. Et ce poème m'est venu.


525. 

Il a un corps marrant le cormoran
Quand il s’éprend et quand tu mens
Mais ne vais m’épandre à tes dépends
Les sons s’épanchent
©Sofy Engel

Jeudi 31 mai 2018

Lumipan - avant 1944 (8 photos)

On m'a offert cette pellicule,  à développer avant 1944!! On peut supposer que ces 8 photos en noir et blanc ont été prises avant cette date... Je viens de faire les tirages. D'après quelques recherches je pense que les lieux photographiés se situent autour du lac du Bourget. Je n'ai pas trouvé l'emplacement exact du village, si quelqu'un connait merci de me contacter: j'aimerais trouver ce lieu, y aller un jour, et prendre des photos aux mêmes endroits.

Juin 2018

Je n'ai pas peur, j'ai mon canard

Récit d'un rêve éveillé au son de "Francesco Chiocci Ft Black Soda - Black Surise"

C'est un big bang de nuit

Dans les étoiles noires de l'univers

Mais je n'ai pas peur, j'ai mon canard.

Des vieillards avec des ailes en plumes accrochées à leurs bras tiennent en équilibre sur des branches d'arbres tordus

Ils me regardent de concert comme des hiboux aux grands yeux.

Je suis dans l'aspect angoissant de l'univers.

Une obscurité lumineuse, faite de vertiges et de lumière.

Des planètes naissent et meurent au loin, dans des gerbes d'explosions

Je les vois depuis cette planète sans atmosphère où je suis déjà allée.

Mais je n'ai pas peur j'ai mon canard

Nous dérivons ensemble dans le courant
©Sofy Engel

Lundi 11 juin 2018

Photos-bijoux

Couture, dessin et dorures sur tirage argentique, vieux papier

Avril 2018

La harpe éternelle

On pourrait se promener toute une vie, sur cette plage vu en "rêve". Les cordes se perdent à l'infini sur la droite, la gauche, en haut en bas...

"J'ai rencontré une harpe infinie. Le son des cordes vibrait au souffle du vent sur des distances éternelles"

Dessin et dorures sur papier

27 mai 2018

Les cliquetis d'arbres

Poésie inspirée du bruit de la pluie et du vent, qui m'a apaisé un soir d'angoisse. Comme m'apaise le gazouillis de mes deux chats, qui célèbrent la vie à chacun de mes réveils. Je me suis endormie sur ces sons et j'ai repensé au saule pleureur aperçu en état modifié de conscience, à proximité de l'arbre à univers (http://sofyengel.blogspot.fr/2018/04/larbre-univers.html). Je n'ai pas pu visiter ce saule pleureur.

523.

De désidératas en histoires d’oiseaux
Je ne fais pas l’eau
Je l’écoute tomber
Juste sous mes fenêtres
Les cliquetis d’arbres et les cliquetis de béton
Deux timbres pour une mélodie du vent
Persistant, persiflant, comme un ami murmurant
Une histoire de la fin des temps d’il y a bien longtemps
Longuement mes nuages caressent mes peurs endormies sur le gris du ciel
Ensoleillé par les notes de chats, deux étincelles, deux vies, deux puretés
Emportées dans mes rêves sous le grand arbre
Voisin d’un saule pleureur que je ne connais pas
©Sofy Engel

Jeudi 5 avril 2018