Collodion humide positif, Juillet 2014 (collodion humide positif)

Deux poèmes du 16 Septembre

337.

Regarde
Une révélation qui s’en va
Une autre qui ne vient pas
Un savoir : où le poser ? Comment l’utiliser ?
Et si tout était de paille ?
Un vide en lieu et place de musique ?
Contempler les reflets de nuit sur la glace
Aimer ce voile vaporeux
A la place…
©SofyEngel

Mardi 16 Septembre 2014


338.

Cat’n spoon : I agree
With this tiger the skyline is out of focus
So close to the floor
So far to the big boat blue
Blues and tenderness on the grey stone
Winter is gone and I don’t care.

©SofyEngel

Mardi 16 Septembre 2014

Dessins d'été

"I leaf my life/ (In) On the air/ With my chair/ My new chair/ My Everglades U.S.S. Enterprise"

Dessin sur polaroid 665 périmé depuis 1994

"pomme de pain sans sapin"

Nancy, été 2014

Polaroid 250 et film 665 périmé depuis 2000

Polaroid 250 et film 665 périmé depuis 1994

Danse de rimes

336.

L’étoile flanche
Sur ma hanche
Quelle élégance
Cette engeance
Tes tendances, tes errances
S’avancent sur tes dépendances
Je clanche cette porte comme une anse
Et j’y pense
©Sofy Engel

Samedi 6 Septembre 2014

Polaroids 600 d'été (Août - Septembre 2014)

Poèmes en Juin

333.

A hundred years in a tree
Bells ringing away and you must die tonight
In the night whisper
The blossoms have grown so fast
While you were crying over the dead leaves
The stone was returned
And you look at the daffodils
Like a bird with wings twigs
For you blue clouds sing a ballad to show you
The path to the window wide open
©Engel Sofy

Lundi 23 Juin 2014



334.

Courir ici ou là et se regarder dormir
Comme on ouvre une écluse
Attendre le temps, l’automne de la disparition
Dispersion des marges et des lignes
Le caractère frontal ne s’écrit plus si bien
Le stylo en bas de page
Suspend l’ennui sur les rides impartiales
Les flots naissants se gorgent doucement dans les courants ornementaux
Tu ris pendant que je disperse et tu pétilles
Ta vie sur mon épaule repose en creux

©Engel Sofy

Lundi 23 Juin 2014



335.

Du fonds de l’abîme tu regardes en lui
Et tu te penches encore
C’est incertain comme demain
Tout finira dans l’or
Tandis que mon âme sœur
Pleure
Et tout ce rouge ne sera même pas du sang
C’est dans l’esprit que le sang est rouge
En vrai il est noir et épais comme la vie
Ecarlate lorsqu’il vient d’une mâchoire
Colère des dents fissurées
Je n’ai pas assez bu pour toutes ces bévues
Pas assez de couleurs
Ici comme ailleurs
Pas assez d’images
Dommage
Dommages
©Engel Sofy

Dimanche 29 Juin 2014